Une autre année qui passe et la cause ne continue de gagner en importance: LA SANTÉ MENTALE.
En 2001, j'ai rencontré Eric et ensemble, nous avons fait un fabuleux bout de chemin. Pendant 16 années, nous avons voyagé, nous nous sommes mariés, nous avons eu deux magnifiques enfants, et nous avons réalisé plusieurs rêves personnels et communs.
Durant ce périple de la vie, parfois dans l'ombrage et parfois en plein reflet, nous avons cheminé en concert avec les troubles bipolaires d'Eric.
Avec la médication, un soutien psychiatrique, de l'exercise physique, une bonne alimentation, et un entourage familial rempli d'amour, Eric réussissait la majorité du temps à vivre une vie normale et remplie de bonheur.
Mais lorsque les norceurs de sa condition se présentaient de façon souvent innatendue, il se sentait vidé physiquement et démuni psychologiquement.
Lui qui était une personne si brillante, intelligente, passionnée, déterminée, aimante, généreuse, performante, ambitueuse ... en un flash, l'anxiété et la perte de toute énergie pouvaient tout bousculer. En un flash, il perdait toute sa vitalité, sa confiance, sa foi.
C'est le 21 octobre 2016 qu'Eric a décidé qu'il en avait assez de ces bousculements si imprévisibles et si douloureux.
Malgré tout l'amour autour de lui et tout le potentiel devant lui, il s'est enlevé la vie. J'imagine que face à son désespoir et son mal de vivre, le suicide représentait sa solution pour arrêter cette souffrance devenue intolérable.
Depuis 7 ans, je m'accroche à comment Eric aimait la vie et à comment il ne voulait pas mourir. Je peine à m'imaginer l'ampleur de sa souffrance qui devait être si grande et si puissante pour qu'il oublie toute la beauté en lui et celle au tour de lui.
En octobre 2016, Eric, moi et nos enfants avons participé au Bromont Ultra. C'était un beau moment. Quelques jours plus tard, il se suicidait.
Je sais qu'il sera à mes côtés quand je vais courir cette année.
Je continuerai toujours de courir pour Eric. Courir parce que c'était une activité qu'il adorait, courir parce que l'activité physique est un vecteur de bien-être mental; et courir pour propulser la recherche en santé mentale vers des solutions concrètes qui feront en sorte que le suicide ne soit plus jamais une solution pour personne. Go Fondation Douglas Go!
Merci de votre soutien et de vos encouragements!
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Another year goes by and the cause continues to grow in importance: MENTAL HEALTH.
In 2001, I met Eric and together we enjoyed a beautiful journey. Over 16 years, we travelled, got married, had two beautiful children, and achieved many personal and common dreams.
During this journey of life, sometimes in the shadows and sometimes in the glare, we walked in concert with Eric's bipolar disorder.
With medication, psychiatric support, physical exercise, good nutrition, and a loving family circle, Eric managed to live a normal, happy life most of the time.
But when the darkness of his condition presented itself, often unexpectedly, he felt physically drained and psychologically broken.
He was such a bright, intelligent, passionate, determined, loving, generous, successful, ambitious person ... in a flash, anxiety and loss of energy could turn everything upside down. In a flash, he lost all his vitality, his confidence, his faith.
It was on 21 October 2016 that Eric decided he had had enough of this unpredictable pain.
Despite all the love around him and all the potential in front of him, he took his own life. I imagine that in the face of his despair and discontent with life, suicide was his solution to stop the suffering that had become unbearable.
For the past 7 years, I have been holding on to how Eric loved life and how he did not want to die. I can't imagine the extent of his suffering, which must have been so great and so powerful that he forgot all the beauty within and around him.
In October 2016, Eric, I and our children participated in the Bromont Ultra. It was a beautiful moment. A few days later, he committed suicide.
I know he will be by my side when I run this year.
I will always continue to run for Eric. Run because it was an activity he loved, run because physical activity is a vehicle for mental well-being; and run to propel mental health research towards concrete solutions that will ensure that suicide is never again a solution for anyone. Go Douglas Foundation Go!
Thank you for your support and encouragement!